•   PARIS tenté, pari gagné!
    Pour la première fois, la semaine dernière, j'ai rencontré une amie bloggeuse qui se reconnaîtra et à qui j'adresse un grand signe d'amitié.
    C'est ainsi qu'une relation virtuelle prend corps, avec un visage qui maintenant, pour moi, illustre un pseudo.




    Nous avions rendez-vous place de la Bastille: cela m'a permis de faire quelques photos et de me remettre en mémoire, à moi la collectionneuse d'éléphants, qu'un énorme pachyderme aurait du trôner là, en lieu et place de la colonne de Juillet.



    S'il ne reste plus de la célèbre forteresse que quelques rangées de pavés, nous connaissons tous la fameuse date du 14 juillet 1789 où la population a pris d'assaut cette Bastille transformée en prison, fait qui est considéré comme le premier acte de la Révolution française.


    Un an après, a lieu le premier bal du 14 juillet dont la tradition demeure jusqu'à nos jours. 

    Ce n'est que plus tard, en 1808, que Napoléon souhaita construire sur cette place un monument qui serait le pendant de l'Arc de Triomphe.

    Et, ce monument devait être un éléphant de 24 mètres de haut et réalisé avec le bronze des canons pris aux espagnols insurgés. Sur le dos de l'éléphant, une sorte de palanquin en forme de tour à laquelle on devait accéder par un escalier logé dans une des pattes de l'animal. De sa trompe devait jailir l'eau d'une fontaine.
    Un architecte (Jean-Antoine Alavoine) commença les travaux en 1933 mais ceux-ci ne furent jamais menés à bien.
    Il n'y eu qu'une maquette en plâtre dans laquelle Victor Hugo fit un abri de fortune pour Gavroche dans Les Misérables.

    Après l'abandon de ce projet dont il ne subsiste que la base de la fontaine circulaire, différentes propositions de monuments furent mises à l'étude pour aboutir, le 28 juillet 1840 à l'inauguration de la colonne de juillet qui est toujours en place aujourd'hui. Ci contre, inauguration de la colonne.



    Mais, la statue en plâtre était toujours là, à l'emplacement de l'actuel Opéra Bastille
    et sa présence était très controversée car, si elle faisait la joie des provinciaux de passage dans la capitale, les riverains se plaignaient plutôt du fait qu'elle abritait quelques malfrats.
    Il fut alors décidé d'y installer un gardien qui veilla sur lui jusqu'en 1946 où sa démolition fut ordonnée car il tombait en ruines et était infesté de rats venus du Canal St Martin tout proche.
    Aujourd'hui, le canal passe en souterrain sous la place pour aboutir de l'autre côté dans le port de l'Arsenal.





    La colonne de juillet est en bronze, gravé des noms des 504 victimes des journées de juillet 1830 et son soubassement est un véritable ossuaire qui abrite leurs restes et ceux de 200 corps de la révolution de 1848. 












    La statue dorée, tout en haut est le Génie de la Liberté, oeuvre d'Augustin Dumont.
        

















    La hauteur totale de l'édifice est de 46,3 mètres.









    Pour en savoir plus sur:
    l'éléphant de la Bastille
    le quartier de la Bastille
    la colonne de Juillet
    le Génie de la Liberté
    juste un clic


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