Continuons notre chemin côtier vers le nord, en direction de la petite ville de Moraira.

Il traverse une pinède dans laquelle s'étagent quelques belles villas près desquelles miroite le rectangle turquoise de la piscine... la mer scintille de tout son bleu entre les branches... de temps en temps la silhouette familière du Penon se rappelle à la vue:

Le matin on ne croise que quelques joggers et au bout d'une bonne heure de marche, alors qu'il commence à faire chaud, on arrive tout en haut des 47 mètres d'une falaise, El Cantalar, qui pénètre dans la mer par la pointe dite Punta Fosca:

On est là aussi seul au monde face à l'immensité bleue:

et juste après on découvre:

Cala Advocat, une toute petite plage de sable qui possède la particularité d'être protégée de la haute mer par une courte jetée à laquelle s'amarraient quelques bateaux dans les années 80, mais à présent, l'accès leur est interdit, le calme est absolu, seuls quelques pêcheurs apprécient le bout de cette jetée et ce n'est pas eux qui feront du bruit!

Dans l'eau, sable, gravier et puis des rochers si l'on s'éloigne du bord.

Il n'y a jamais personne avant 10H30... on vit tard en Espagne et pour ceux qui se lèvent tôt, les plages sont désertes, l'eau est calme... c'est le paradis.

ALors qu'on est dans l'eau, à l'horizon, l'inébranlable Penon et sur la droite, la falaise ...

La Cala Advocat dispose d’une guingette pour se désaltérer et chaque année, fin août se déroule une grande fête sur le parking.

C'était la plage préférée de notre cocker Dockson parce qu'elle est très abritée et qu'il n'aimait pas trop les vagues. J'y venais en courant avec lui de bonne heure avant que les vacanciers n'arrivent car les plages sont interdites aux chiens.