• Le poème suivant est de Alberto Moll dont vous pourrez retrouver les écrits sur le site POEMAS DEL ALMA

    J'espère qu'il m'excusera pour cette traduction personnelle: je suis autodidacte en espagnol, j'ai besoin d'un dictionnaire à chaque phrase...et, traduire de la poésie, tâcher de conserver le rythme,  les rimes est une chose quasi-impossible.

    D'ailleurs, si vous avez des suggestions, elles seront les bienvenues.

    Poésie "Penon de Ifach"

    Ciclópeo faralló de roca viva

    que alzas, majestuoso e imponente,

    tu esbelta silueta contundente

    sobre el azul del mar que te cautiva.

     

    Cual gigantesco galeón de piedra

    que encallado quedó sobre la playa,

    alzas tu proa al sol como atalaya,

    orgulloso bastión que nada arredra.

     

    Tus calizas paredes verticales,

    talladas por hachazos de gigantes,

    al mar se precipitan arrogantes

    hundiéndose en azules abisales.

     

    La plácida bahía recoleta

    divides en dos playas sosegadas

    cuyas tibias arenas bronceadas

    tu sombra tiñe en tonos violeta.

     

    Y en la cálida orilla de esa playa,

    que a tus pies se adormece enamorada,

    florece blanca espuma aletargada

    que olvidó una ola azul que se desmaya.

     

    El agreste sendero que te asciende

    entre pinos, enebros y palmitos,

    es hermoso trepar hasta los hitos

    que en tu cumbre la luz del sol enciende.

     

    Desde lo alto, en el aire, una gaviota

    a veces lanza su estridente canto,

    rompiendo del silencio el dulce encanto

    que de tu soledad sagrada brota.

     

    Y en tu desnuda cima se conquista

    la radiante belleza del paisaje

    que tierra, cielo y mar, como un encaje,

    bordan en verde, azul, gris y amatista.

     

    Las nubes que acarician tus alturas,

    en homenaje de delicadeza,

    algún día coronan tu cabeza

    con un tenue penacho de blancura.

     

    Y, en tu entorno de luz tornasolada,

    cuando el sol se retira, ya vencido,

    sopla con fuerza el viento embravecido

    al chocar con tu mole inquebrantada.

     

    A tu sombra también bulle abrigado

    tu pequeño y vivaz puerto pesquero,

    que a la tarde recoge placentero

    las barcazas cargadas de pescado.

     

    Y allá al fondo, hacia el sur, en la ladera,

    blanco de cal, el pueblo, que, hechizado,

    contempla tu perfil arrebatado

    luciendo sobre el mar como una hoguera.


     

    Falaise cyclopéenne de roche vive

    qui élève, majestueuse et imposante ,

    ta silhouette élancée émoussée

    sur la mer bleue qui te retient captive .

     

    Tel un  gigantesque galion de pierre

    qui s'est échoué sur la plage

    au soleil tu dresses ta proue comme un mirador,

    Fier bastion que rien n'intimide.

     

    Tes parois de calcaire verticales ,

    sculptées par  des haches  géantes ,

    se précipitent  dans la mer, arrogantes

    sombrant dans le bleu abyssal.

     

     La baie  tranquille et isolée

    tu la divises en deux plages calmes

    dont le sable tiède et doré

    par ton ombre se tinte de parme.

     

    Et sur le bord chaud de cette plage ,

    qui à tes pieds s'endort amoureusement,

    fleurit la blanche mousse assoupie

    oubliée par une vague bleue évanouie.

     

    Le rude chemin qui va à ta cime

    entre pins, genévriers et palmiers nains ,

    est une belle montée jusqu'à l'étape ultime

    de ton sommet que le soleil embrase .

     

    De la-haut, dans l'air , une mouette

    lance  parfois son chant stridulent,

    rompant du silence le doux enchantement

    qui émane de ta solitude sacrée.

     

    Et à ton sommet dénudé se conquiert

    la radieuse beauté du paysage

    que terre,  ciel et  mer, comme une dentelle ,

    brodent de vert, de bleu, de gris et d'améthyste .

     

    Les nuages qui ​​caressent tes hauteurs ,

    en hommage plein de délicatesse ,

    un jour couronnent ta tête

    d'un ténu panache de blancheur .

     

    Et dans ton environnement de lumière irisée

    quand le soleil s'est retiré, vaincu,

    souffle avec force le vent rendu furieux

    en heurtant ton môle inébranlable.

     

    A ton ombre aussi trouve  refuge

    ton port de pêche petit et animé

    que dans l'après-midi regagnent agréable

    les chalutiers chargés de poisson.

     

    Et là, au fond, vers le sud, sur la pente,

    blanchi à la chaux, le village, qui, envoûté,

    contemple ton profil extasié,

    brillant sur la mer comme un feu de joie .

     

    Poésie "Penon de Ifach"

     

    Photos BENISSA

     


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