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Par BENISSA le 24 Janvier 2014 à 22:54
Le poème suivant est de Alberto Moll dont vous pourrez retrouver les écrits sur le site POEMAS DEL ALMA
J'espère qu'il m'excusera pour cette traduction personnelle: je suis autodidacte en espagnol, j'ai besoin d'un dictionnaire à chaque phrase...et, traduire de la poésie, tâcher de conserver le rythme, les rimes est une chose quasi-impossible.
D'ailleurs, si vous avez des suggestions, elles seront les bienvenues.
Ciclópeo faralló de roca viva
que alzas, majestuoso e imponente,
tu esbelta silueta contundente
sobre el azul del mar que te cautiva.
Cual gigantesco galeón de piedra
que encallado quedó sobre la playa,
alzas tu proa al sol como atalaya,
orgulloso bastión que nada arredra.
Tus calizas paredes verticales,
talladas por hachazos de gigantes,
al mar se precipitan arrogantes
hundiéndose en azules abisales.
La plácida bahía recoleta
divides en dos playas sosegadas
cuyas tibias arenas bronceadas
tu sombra tiñe en tonos violeta.
Y en la cálida orilla de esa playa,
que a tus pies se adormece enamorada,
florece blanca espuma aletargada
que olvidó una ola azul que se desmaya.
El agreste sendero que te asciende
entre pinos, enebros y palmitos,
es hermoso trepar hasta los hitos
que en tu cumbre la luz del sol enciende.
Desde lo alto, en el aire, una gaviota
a veces lanza su estridente canto,
rompiendo del silencio el dulce encanto
que de tu soledad sagrada brota.
Y en tu desnuda cima se conquista
la radiante belleza del paisaje
que tierra, cielo y mar, como un encaje,
bordan en verde, azul, gris y amatista.
Las nubes que acarician tus alturas,
en homenaje de delicadeza,
algún día coronan tu cabeza
con un tenue penacho de blancura.
Y, en tu entorno de luz tornasolada,
cuando el sol se retira, ya vencido,
sopla con fuerza el viento embravecido
al chocar con tu mole inquebrantada.
A tu sombra también bulle abrigado
tu pequeño y vivaz puerto pesquero,
que a la tarde recoge placentero
las barcazas cargadas de pescado.
Y allá al fondo, hacia el sur, en la ladera,
blanco de cal, el pueblo, que, hechizado,
contempla tu perfil arrebatado
luciendo sobre el mar como una hoguera.
Falaise cyclopéenne de roche vive
qui élève, majestueuse et imposante ,
ta silhouette élancée émoussée
sur la mer bleue qui te retient captive .
Tel un gigantesque galion de pierre
qui s'est échoué sur la plage
au soleil tu dresses ta proue comme un mirador,
Fier bastion que rien n'intimide.
Tes parois de calcaire verticales ,
sculptées par des haches géantes ,
se précipitent dans la mer, arrogantes
sombrant dans le bleu abyssal.
La baie tranquille et isolée
tu la divises en deux plages calmes
dont le sable tiède et doré
par ton ombre se tinte de parme.
Et sur le bord chaud de cette plage ,
qui à tes pieds s'endort amoureusement,
fleurit la blanche mousse assoupie
oubliée par une vague bleue évanouie.
Le rude chemin qui va à ta cime
entre pins, genévriers et palmiers nains ,
est une belle montée jusqu'à l'étape ultime
de ton sommet que le soleil embrase .
De la-haut, dans l'air , une mouette
lance parfois son chant stridulent,
rompant du silence le doux enchantement
qui émane de ta solitude sacrée.
Et à ton sommet dénudé se conquiert
la radieuse beauté du paysage
que terre, ciel et mer, comme une dentelle ,
brodent de vert, de bleu, de gris et d'améthyste .
Les nuages qui caressent tes hauteurs ,
en hommage plein de délicatesse ,
un jour couronnent ta tête
d'un ténu panache de blancheur .
Et dans ton environnement de lumière irisée
quand le soleil s'est retiré, vaincu,
souffle avec force le vent rendu furieux
en heurtant ton môle inébranlable.
A ton ombre aussi trouve refuge
ton port de pêche petit et animé
que dans l'après-midi regagnent agréable
les chalutiers chargés de poisson.
Et là, au fond, vers le sud, sur la pente,
blanchi à la chaux, le village, qui, envoûté,
contemple ton profil extasié,
brillant sur la mer comme un feu de joie .
Photos BENISSA
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