• Poètes espagnols

    Si j'ai voulu en savoir davantage sur les sculptures égayant les giratoires de Dénia, découvrant ainsi le talent de Andreu Alfaro Hernández (voir ICI) vous qui commencez à connaître ma curiosité pour toute chose vous imaginez bien que j'ai été attirée par les plaques des rues, et intriguée par les noms qui y étaient inscrits.

    C'est ainsi que j'ai pu remarquer que les poètes (inconnus de moi jusqu'alors) figuraient en bonne place parmi tous ces patronymes que je découvrais. Poètes de toutes les époques aux textes légers ou plus graves, en voici quelques uns:

     

    Poètes espagnolsJosé Francisco Agüerra Oliver

    Né en 1961 dans une famille de travailleurs espagnols émigrés en allemagne. Il est auteur de poèmes, nouvelles et essais sur la politique culturelle.

     

    De vez en cuando en primavera
    cada flor se te muestra más cercana que yo
    "debo ir aún sobre la tumba" dijiste

    algunas veces en verano estabas en la acequia
    a refrescar las piernas
    resplandecías como si el agua recibiera a la infancia

    algunas veces en otoño
    lo dijiste ya hace frío cuando anochece
    pues deseabas la calidez de la mano

    Algunas veces en hivierno
    dejaste de hablar pronto
    del verano siguiente preguntabas: "crees en una vida posterior?"

     
     

     

    Poètes espagnolsMiguel Hernández Gilabert

    Né en 1010 et décédé en 1942 dans la province d'Alicante, ce fils de chevrier quitte l'école à 15 ans sous la pression d'un père qui souhaite le voir travailler. Tout en gardant les troupeaux, il se cultive en lisant avidement. Autodidacte, il ne tarde pas à écrire ses premiers poèmes avant de se lier avec Pablo Neruda.

    Engagé dans le camp républicain lors de la guerre civile, il est emprisonné en 1939 et décèdera à 31 ans, à l'infirmerie de la prison d'Alicante. Il est considéré en Espagne comme le plus grand poète et dramaturge du XX° siècle.

    Fuera menos pensado si no fuera
    nardo tu tez para mi vista, nardo,
    cardo tu piel para ti tacto, cardo,
    tuera tu voz para mi oído, tuera.
    Tuera es tu voz para mi oído, tuera,
    y ardo en tu voz y en tu alrededor ardo,
    y tardo a arder lo que a frecerte tardo
    miera, mi voz para la tuya miera.
    Zarza es tu mano si la tiento, zarza,
    ola tu cuerpo si lo alcanzo, ola,
    cerca una vez, pero un millar no cerca,
    Garza es mi pena, esbelta y triste garza,
    sola como un suspiro y un ay, sola,
    terca en su error y en su desgracia terca. 
     

     

    Poètes espagnolsJuan Chabás

    Né à Dénia en 1900 et décédé à La Havane en 1954, Juan Chabás a écrit quelques poèmes mais reste surtout connu comme critique et auteur d'études sur la littérature espagnole.

    La guerre civile d'Espagne le conduisit à un long exil à l'étranger: en France (il était aussi francophone), en République Dominicaine, au Vénézuela puis à Cuba.

    ARBOL DE TI NACIDO
    Siento crecer profunda y dulcemente
    hacia dentro del tronco de mi vida
    una raíz de savia renacida
    que en ti tan sólo encuentra tierra y fuente.
    ¡Oh, qué intenso fluir, qué ser presente
    el ansia renovada y sin medida
    que estalla a cada instante, y, sin herida,
    me inunda de una sangre más ferviente!
    ¡Oh tierra y cielo y flor y rama nueva,
    árbol de ti nacido ya en la cumbre
    del monte de mis días, a deshora!
    ¡Hasta el más alto tallo sube, y lleva
    tu savia radical la ardiente lumbre
    de este amor mío, en rumbo hacia la aurora! 
     

     

    Poètes espagnolsAusiàs March

    Né à Gandia à la fin du XIV° siècle vers 1397, ce poète issu de la petite noblesse valencienne est mort à Valence en 1459. Ses 143 poèmes font de lui le plus grand poète médiéval en langue catalane. Il fut armé chevalier en 1419.

    Son œuvre  se distingue par un mélange inédit de thèmes et formes puisant dans la tradition des troubadours. Deux thèmes inhérents à la vie humaine prédominent: l'amour et la mort.

    Veles e vents han mos desigs complir
    faent camins dubtosos per la mar.
    Mestre i ponent contra d'ells veig armar:
    xaloc, llevant, los deuen subvenir,
    ab llurs amics lo grec e lo migjorn,
    fent humils precs al vent tramuntanal
    que en son bufar los sia parcial
    e que tots cinc complesquen mon retorn. 
     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 17 Février 2014 à 11:43
    Renée

    Ta curiosité nous est bénéfique puisque l'on s'instruit...Merci.

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