• Tout sauf un homme - Isaac Asimov et Robert Silverberg

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    C'est à partir d'une nouvelle d'Isaac Asimov (L'Homme bicentenaire) que celui-ci et Robert Silverberg développent l'idée de base pour co-écrire une version qui soit un roman à part entière.
    L'histoire développe une idée classique de la science-fiction: la conscience du robot.
    Dans le roman, NDR-113 est un robot serviteur comme en possède chaque famille dans la société futuriste imaginée par les auteurs. Certaines en ont plusieurs, qui vaquent aux occupations de la maison, ménage, jardinage, surveillance des enfants, secrétariat etc... 
    Or, la petite fille du couple chez auquel NDR-113 appartient se prend d'affection pour ce robot et décide de lui donner un prénom, Andrew, dont la consonance ressemble aux 3 lettres NDR du numéro de série du robot.
    Tout se passe bien jusqu'au jour où l'on s'aperçoit qu'Andrew possède des dons artistiques extraordinaires: il réalise des sculptures sur bois de toute beauté. Andrew est doté d'une fibre artistique qui le rend aussi humain que les humains.... sauf qu'il n'est pas humain et qu'il n'a pas d'existence propre selon la loi.
    La petite fille grandit, et avec sa famille, elle voudrait que leur robot se voit attribuer les mêmes droits que les humains. Andrew gagne beaucoup d'argent avec ses oeuvres d'art, il doit avoir un compte en banque, pouvoir disposer de son argent, vivre comme il lui plaît.
    C'est le début d'un long cheminement du robot qui avec l'aide de sa "famille d'accueil" va entreprendre toutes les démarches juridiques possibles et imaginables pour acquérir les même droits que les humains.
    Il y arrivera, mais, fondamentalement, il reste un robot, immortel car toujours réactualisé et modernisé: il verra plusieurs générations de la même famille et restera tout, sauf un homme.
    Le thème du roman permet de traiter différents problèmes fondamentaux: la différence, l'exclusion, la bêtise humaine, le racisme, les préjugés.
    C'est le premier livre que je lis dans le genre et j'ai trouvé l'histoire touchante, de ce robot qui éprouve des sentiments humains tout en étant n'étant pas considéré comme tel.
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  • Commentaires

    1
    Jeudi 19 Mai 2011 à 12:13
    dalinele

    je suis curieuse de le lire pour me faire un avis... sa vie au début de ton compte-rendu me fait penser à celle de certains esclaves dans l'Antiquité, du moins come on a parfois relaté la chose...

    2
    eva
    Jeudi 19 Mai 2011 à 22:16
    eva

    J'ai beaucoup de mal à imaginer qu'un robot puisse être considéré comme un humain.. Il me semble que je ne pourrai pas "croire" à l'histoire... Mais il faut penser que si des lecteurs y sont parvenus, c'est que le talent de l'auteur est réel ! Bonne soirée Benissa.

    3
    Vendredi 20 Mai 2011 à 17:27
    apsara

    Si le robot a des sentiments cela change tout pour moi!

    viendra un jour où les hommes seront de véritables robots,dépourvus de sentiments!!l'inverse pourquoi pas???

    4
    Samedi 21 Mai 2011 à 03:45
    mediadisc

    Deux grands noms de la science fiction! J'ai lu la série des Robots écrit par Asimov mais, je ne connaissais pas cette collaboration avec Silverberg! Merci!

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