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    C'est toujours très triste, lorsqu'on a visité un pays, que l'on a côtoyé ses habitants, que l'on a été accueilli avec toute l'hospitalité orientale de la population, d'entendre, à longueur de semaine depuis quelque temps le chiffre des morts qui augmente: manifestants abattus par l'armée de leur pays...

     

     

     

     


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    Hama, je vous en ai déjà parlé ICI, dans un billet du 8 mai 2010, c'est une étape agréable entre Apamée et Palmyre.

    Ville vivante, bruyante, encombrée; ville religieuse aux très nombreuses mosquées

    Lacis de ruelles pavées dans la vieille ville qui s'étend autour du palais Al-Hazem et descente inévitable vers l'Oronte, le fleuve rebelle qui, venue du Liban traverse la Syrie avant d'atteindre la Méditerranée en Turquie.

     

     

     

    C'est au bord de ce fleuve que que l'ont vient voir les norias qui remontent l'eau du fleuve depuis le V° siècle pour arroser les terres alentour.

    Depuis ces temps reculés elles font entendre un grincement qui doit à présent sembler encore bien plus douloureux qu'à l'ordinaire.

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    Hama a déjà connu la violence dans son histoire en 1982 lorsque le président Hafez el Assad (père de l'actuel président Bachar el Assad) a fait réprimer dans un bain de sang une insurrection menée par les Frères Musulmans sunnites afin de renverser le pouvoir alors que Hafez el Assad lui-même est alaouite.

    Au cours de ce "février noir" de 1982, la ville est assiégée et bombardée pendant 27 jour, faisant plus de 30 000 morts et d'énormes dégâts dans les vestiges architecturaux de la cité.

    Beaucoup pensaient que le problème intégriste était de la sorte radicalement réglé, d'autres se posaient la question de savoir si cette menace était "définitivement" écartée ou seulement repoussée. 

    Les revendications actuelles du peuple syrien et l'histoire trancheront...

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