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    Qui d'entre vous n'a pas entendu parler du bug sans précédent qui a touché des millions d'utilisateurs de ce petit bijou de technologie qu'est le smartphone BlackBerry?

    La panne a duré pendant près de 4 jours. Localisée en Europe, elle s'est de proche en proche propagée à tous les continents, touchant une grande majorité des 70 millions d'utilisateurs.

    Imaginez un peu la catastrophe pour ces utilisateurs dans l'impossibilité

     

    • de téléphoner (sauf de leur téléphone fixe)
    • de lire leurs mails (sauf de leur ordinateur ou de leur tablette)
    • de se connecter à leur réseau Facebook 
    • de twitter la dernière idée qui leur passe par la tête

    Ce qui m'a fait tomber à la renverse, c'est d'entendre que l'on avait prévu une cellule psychologique pour tous ceux se sont sentis orphelins et perdus sans cet objet qui semble leur être indispensable pour exister et communiquer avec autrui.

    Cet objet qu'ils ont toujours à la main ou à l'oreille, qui trône sur la table des repas, qui veille près de l'oreiller, qui n'est éteint qu'après que les hôtesses de l'air aient fait 2 fois la remarque et qui ressurgit dans les mains dès que les roues de l'avion ont touché terre.

    Cet objet qui interrompt inopinément les dîners aux chandelles, les siestes (coquines ou pas), les convesations, les soins chez le médecins ou le dentiste et parfois même les spectacles.

    Cet objet qui nous impose de savoir tout de la vie de notre voisin de train, de la personne qui nous précède dans le rayon du supermarché ou qui se fait dorer au bord de la mer sous le parasol voisin.

    Mais comment faisait-on avant que les fabriquants ne nous rendent dépendants de tous ces gadgets?

    J'ai toujours pensé que ces téléphones avaient 

     

     

     


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