• MERLES du jardin

    Un vieux conte français raconte comment le merle devint noir et pourquoi il a le bec doré. 

    «A l’époque où les merles étaient blancs, sur les conseils d’une pie, l’un d’entre eux entra dans une grotte magique pour y chercher le trésor inestimable du Prince des richesses. 

    Atteignant une seconde grotte intérieure, l’oiseau y découvre un tas de poudre d’or. Il plonge alors son bec dans la poudre, mais  est surpris par le démon gardien du trésor qui, crachant flammes et fumée, se précipite sur lui. 

    Le merle réussit à s’envoler de la grotte pour échapper aux griffes du démon; c’est alors que l’oiseau blanc s’aperçoit qu’il est devenu noir et que son bec est resté d’un lumineux jaune d’or.»


    Et ils ont beau se laver et se baigner les merles de mon jardin, il restent bien définitivement noirs.


    Je me demande toujours si ce sont les descendants de Noisotte... une merlette que j'avais apprivoisée et qui m'a tenu compagnie dans le jardin du printemps 2003 au printemps 2009. 

    6 ans durant lesquels tous les jours elle se précipitait dès que j'ouvrais les volets. Elle me suivait, de fenêtre en fenêtre lorsque je m'affairais dans la maison et ne me quittait pas d'une semelle dès que j'étais au jardin: combien de fois ai-je du crier pour ne pas la plumer en passant la tondeuse sur la pelouse! C'est elle que vous voyez sur la première photo.

    Elle ne se gênait même pas pour entrer dans la maison:

     

    Elle était très curieuse. Un jour, pour mon blog, j'allais faire une photo d'un collier et de boucles d'oreilles que j'avais créés avec des coquillages rapportés du Pérou, je l'ai trouvée examinant cela de près:

    A l'époque, j'avais parlé d'elle sur mon précédent blog, et on m'avait demandé si je croyais à la réincarnation... en effet, Noisotte est apparue dans ma vie, juste après la mort de mon cocker Dockson qui ne me quittait jamais... coïncidence...

    La voici sur une statue de cocker que l'on nous a offert en souvenir de Dockson:

    Lorsqu'arrivait la saison de construire son nid, elle le faisait (avec l'aide de son amoureux qui souvent était fort laid) sous les fenêtres du salon, ou sur le petit arbre juste en face de la cuisine car c'était le premier volet qui s'ouvrait le matin: elle était ainsi sûre de ne rien rater.

    Venait alors le seul moment de l'année où elle était moins présente, celui où les petits commençaient à gambader partout dans le jardin et ou elle s'évertuait à les rassembler.

    Elle les amenait devant la maison, sûre que j'allais lui procurer de quoi les nourrir sans trop se fatiguer... et elle avait raison.

     

    La voici avec ses petits:

    Un jour du printemps 2009, je ne l'ai plus vue... je ne sais pas si elle est morte de vieillesse ou si un chat en a fait son repas.... 

     

     

     

     

     

     

     


    « Chansons polissonnesSheikh avec provision »

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 15 Septembre 2011 à 10:58

    Les merles s'apprivoisent très facilement. Mon précédent logement comportait un balcon sur lequel l'hiver je laissais des graines. Certains étaient très assidus et, quasi sûrs de leur impunité, finissaient un jour par faire la loi autour du distributeur et de l'abrevoir !

     

    2
    Jeudi 15 Septembre 2011 à 21:24

    sniff !! pas de changement .. je zappe la colonne de droite ... réduis encore !! MDR LOL bisousssssssssssssss

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